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Y sont abordés les thèmes ci-dessous :
Guillaume Lefèvre, président du SNALC Réunion est interrogé sur Parcoursup « Cela s’est bien amélioré depuis deux ans mais ça reste quand même le parcours du combattant ! »
L’élément de langage suivant est récurrent dans nos administrations : « Puisque vous êtes cadre de catégorie A, vous êtes capable de vous adapter et de réaliser cette tâche ».
Seriez-vous donc omniscient et omnipotent ? Le SNALC s’oppose à cette rhétorique et vous propose de réfléchir un peu à cette affirmation.
Cette formule bien pratique relève avant tout du sophisme, comme le fameux « un cheval bon marché est rare, ce qui est rare est cher, donc un cheval bon marché est cher » (Aristote). Ne rentrez donc pas dans cette argumentation fallacieuse si l’on vous dit qu’en tant que cadre de catégorie A, vous pouvez réaliser une tâche habituellement dévolue à un agent de catégorie B ou C. En effet, dans une entreprise, demanderait-on à un ingénieur structure (même niveau qu’une catégorie A) de réaliser un mur en brique, tâche habituellement dévolue à un maçon (même niveau qu’une catégorie C) ? Bien sûr que non. Mais voilà, pour faire des économies et compenser le manque de personnel, il est bien plus simple de culpabiliser les personnels en leur demandant de réaliser des tâches sans rapport avec leur fonction que d’admettre les carences du système. Le SNALC déplore cette technique managériale, qui génère de nombreux risques psycho-sociaux.
L’une des sources de ces risques réside dans la charge de travail créée par la multiplication des missions et des responsabilités. Cette situation engendre un stress chronique et de l’épuisement professionnel (burn-out).
Une autre source correspond aux exigences émotionnelles liées à notre profession. Dernièrement, nous avons sollicité l’administration pour un personnel en difficulté face à la souffrance d’un enfant : il nous a été rétorqué qu’un personnel de catégorie A saurait prendre la bonne distance. Que répondre, si ce n’est que les professionnels de santé eux-mêmes sont sujets à des burn-out liés à la gestion de la souffrance de leurs patients ?
Plutôt que des sophismes, le SNALC demande des moyens et le respect inconditionnel des statuts et des compétences, ô combien nombreuses, des personnels.
« Restaurer l’autorité » : c’est le nouveau mantra ! Derrière cette incantation, on lit à quel point l’autorité de et à l’École est mise à mal, bafouée, menacée. Cette escalade de la violence est désormais devenue le lot quotidien des écoles de notre pays. Combien de fois le SNALC a -t-il alerté ? Comment en est-on arrivé là ?
Il y a un postulat de base dans notre système scolaire : celui de l’éducabilité, qu’il convient de contextualiser. Tout enfant est éducable, tout être humain peut progresser, certes. Cette éducabilité suppose cependant que l’institution soit respectée.
Or, le SNALC demande à ce que la réalité soit regardée en face : l’École n’est plus un sanctuaire, le professeur n’est plus une figure d’autorité et de savoir incontesté et il ne suffit pas qu’un ou une ministre appelle de ses voeux la restauration de l’autorité pour que d’un coup de baguette magique, les équipes réussissent là où elles s’éreintaient en vain depuis des années, faute de personnels, de moyens.
Il est essentiel, en outre, de ne pas minorer le rôle actif de l’élève et de sa famille. L’élève n’est pas un pantin, qui touché par la grâce de la parole moralisante et éducative d’un adulte, pourrait changer d’attitude vis-à-vis d’un tiers, qu’il n’a pas l’intention de respecter ! Il en va de ce constat pour les faits de harcèlement comme pour les actes de violence.
Comment dialoguer avec les familles démunies, démissionnaires, absentes pour lesquelles les commissions éducatives ont autant de portée qu’un coup d’épée dans l’eau, car vides de sens et de conséquences ? Quid de ces conseils de discipline qui prononcent des sanctions dont la plus grave – l’exclusion définitive – revient simplement à déplacer l’élève dans un autre établissement ?
Enfin, que dire de ce même élève exclu, parfois poly-exclu, qui arrive dans son nouvel établissement, un peu plus loin dans la même commune, sans relais éducatif, avec une transmission d’informations le concernant (quand elle existe) si réduite que sa prise en charge et son accompagnement relèvent de l’exploit olympique – 2024 oblige ?
Le SNALC ne croit pas aux miracles, au pouvoir incantatoire de formules serinées matin et soir. Le SNALC attend des actes, des moyens humains et financiers pour stopper la déliquescence d’une École qui va à vau-l’eau.
THÈME
Décisions sur le « choc des savoirs », spécifiquement sur les groupes de niveau au collège
L’ESSENTIEL
Sur les groupes de niveau
Après échanges
Le SNALC, organisation syndicale représentative, a pu échanger ce matin avec la ministre Nicole Belloubet quant à ses annonces sur les fameux groupes de niveau en collège.
Le SNALC a rappelé que la dimension très idéologique (et sémantique) qui a été donnée à ce débat relègue au second plan ce qui préoccupe réellement les collègues : les moyens horaires, les conditions de mise en œuvre, les emplois du temps, la liberté pédagogique. Au 1er septembre prochain, la question ne sera pas de savoir si le groupe est « de niveau » ou pas « de niveau », mais de savoir s’il est tout simplement possible d’organiser l’année scolaire en français et en mathématiques.
Le ministère continue de s’entêter dans un schéma irréalisable sur le terrain : des groupes sur la totalité de l’horaire, avec une révision de la composition de ces groupes plusieurs fois pendant l’année. Le SNALC a pourtant averti tous les ministres de l’Éducation nationale qu’il a pu rencontrer ces derniers temps : cette double contrainte crée une usine à gaz qui aura des conséquences invraisemblables en termes de conditions de travail, d’emploi du temps et de progression pédagogique sur l’année. Peine perdue : les annonces politiques conjuguées à l’idéologie priment sur la réalité des établissements et sur la crise des recrutements, particulièrement marquée en français et en mathématiques.
La ministre a toutefois expliqué qu’il serait désormais possible de déroger à ce principe, en ouvrant la possibilité d’avoir des moments où les élèves seront regroupés par classe au cours de l’année. Pour le SNALC, c’est encore plus déstructurant et compliqué en termes d’organisation que la version précédente, sauf à faire de cette dérogation… la norme. Cela reviendrait à enterrer purement et simplement la mesure. Ce sont les collègues enseignants et chefs d’établissement qui vont, une fois de plus, devoir gérer l’injonction contradictoire : obéir à un ordre impossible à réaliser, ou se voir reprocher d’avoir été réalistes et pragmatiques. Il faudra aussi remonter un document au rectorat pour expliquer l’organisation retenue dans le collège : les rectorats n’ont-ils pas autre chose à faire de leur temps ? Le SNALC constate que la gestion des ressources humaines à l’Éducation nationale continue d’être une catastrophe.
Le SNALC accuse donc le ministère d’avoir saboté sa propre mesure, en n’ayant ni expertisé, ni mis les moyens horaires et humains suffisants, ni écouté les lanceurs d’alerte que nous sommes. La question des élèves en difficulté est désormais bien loin : le SNALC prédit que d’ici deux ans, le volontarisme politique aura été digéré par l’ « autonomie de l’établissement ». Resteront des contraintes inutiles à certains endroits, des élèves pas mieux aidés et des heures de soutien, de dédoublements et d’options qui auront définitivement disparu.
« Toute peine mérite salaire ! ». Le ministère vous informe des dates de règlement de votre traitement pour l’année 2024.
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